Cheval et biodynamique : nouvelle validation à Saumur

Dominique Gutierrez poursuit le travail de validation scientifique du travail qu’elle mène depuis plusieurs années sur la Thérapie Biodynalmique avec le Cheval. 

En 2017, le centre BiodynamiCaval qu’elle dirige à Montbrison dans la Loire avait reçu durant de longs mois deux étudiantes, l’une en socio-anthropologie et l’autre en politique de santé publique. Elles  avaient apporté leurs regards scientifiques sur ce travail de thérapie, accompagnées par la Boutique des sciences de l’Université de Lyon.

Cette année, une proposition de conférence a été retenue par l’IFCE (Institut français du cheval et de l’équitation) dans le cadre des journées Sciences et Innovations équines qui ont eu lieu à Saumur les 23 et 24 mai 2019. Les études soutenues par l’A.P.P.B. ont pu être présentées à un public du « monde du cheval »

A la tribune du prestigieux Cadre noir, Dominique Gutierrez a d’abord présenté la Psychologie Biodynamique avec ses notions de noyau sain et de remise en route de nos capacité d’auto-régulation. « Ce qu’il faut en retenir c’est que c’est une thérapie psycho-corporelle. D’où le lien avec le cheval car il a tout un langage et une façon de communiquer corporellement ». 

Et à cela s’ajoutent les qualités thérapeutiques propres au cheval, la combinaison des deux permettant entre autres « un travail sur l’imaginaire, la symbolique et le réel ou sur l’exploration de la notion de cadre et de sécurité qui mène à la liberté ».

« En tant que thérapeute, j’ai pu remarquer que les problèmes relationnels sont au cœur des demandes en thérapie. La plupart des pathologies sont des problématiques de relation mises en place dans l’enfance. Or, connaissant le cheval vous savez tous que cette fameuse relation est la base de vie chez le cheval », a indiqué Dominique Gutierrez  pour qui « le cheval a des qualités thérapeutiques qui peuvent être mises en œuvre, quels que soient les publics accompagnés ».

Par rapport aux autres conférences, celle de Dominique Gutierrez présentait un premier avantage, celui d’avoir été plébiscitée préalablement par le grand public via un vote sur internet. Il lui restait à convaincre les professionnels et scientifiques présents à Saumur.

L’accueil a été si chaleureux que le pari semble avoir été gagné.